Témoignage de María Magdalena García Hernández
Repository: Special Collections & Archives, UC San Diego, La Jolla, USA
Interviewee: María Magdalena García Hernández
Interviewer: Andrea Davis
Interviewer: Elize Mazadiego
Date Created: 2009
Type: Interview
Extent: 1 item
Geographic Region: Escalquens, France
43.51833, 1.5620474
Dans cette vidéo María Magdalena García Hernández se souvient de ses expériences d’enfance pendant la Guerre Civile espagnole. Elle raconte comment elle et d’autres enfants étaient emmenés de l’autre côté de la frontière en France pendant la journée pour les protéger des attaques aériennes, et ensuite revenaient en Espagne pendant la nuit. Pour passer le temps, les enfants étaient encouragés par leurs gardes à dessiner ; beaucoup d’entre eux reflétèrent des scènes de guerre. Quelques-uns des dessins de María Magdalena sont à présent dans la collection de l’Université de Californie, à San Diego. L’un se trouve dans la galerie de l’Arrière : Une petite fille dessine la guerre.
En février 1939, María Magdalena et sa famille s’exilèrent d’Espagne de forme permanente, et passèrent quelques jours par le malheureusement célèbre camp d’Argelès-sur-Mer avant d’être emmenés à un autre camp appelé Cordes-sur-Ciel, qui était réservé seulement aux femmes et aux enfants. La réception de la communauté dont elle se rappelle, fut accueillante et chaleureuse. L’histoire de María Magdalena est l’une parmi les très nombreuses semblables de l’exil et de la survie en base à un dur labeur. Quand elle quitta l’Espagne elle avait seulement 11 ans, mais aujourd’hui encore, elle continue à raconter son expérience à des enfants français pour qu’ils puissent comprendre ce qu’est la nature de l’exil. Son sens de l’identité nationale est très émotionnel et reflète l’expérience de la dislocation et convulsion que souffrirent les exilés espagnols à la fin de la guerre.